Revenir à Caibarien est l'occasion pour moi de me ressourcer. J'ai remarqué il y a peu que ce lieu était capable de déclencher en moi même dans la vie réelle des "pensées heureuses" génératrice d'énergie positive, comme lorsque l'on pense à un endroit que l'on aime beaucoup, et que des petits frissons partent de derrière les yeux et parcourent la nuque. J'aime cet endroit comme nul autre sur SL. Y penser pendant la journée me rend heureuse, sereine.
en rentrant à la maison, je fus un peu surprise de ne pas y voir mon maître, lui qui semble y passer souvent ses journées entière, parfois seul, à méditer. Je fis le tour de la maison, pour n'approprier l'énergie du lieu. Que je suis bien ici. J'ai mis un peu d'ordre dans mes lingeries coquines, puis je me parai de Latex afin de faire la meilleur impression au maître lorsqu'il rentrerait chez lui. Le temps passa. Je descendis au studio photo afin d'y faire quelques prises.
Je me trouvais belle, désirable, prête à m'ouvrir comme un lotus à toute exubérance sexuelle qui puisse m'arriver ce soir. Mes petits trous semblaient si vides tout à coup. Le maître ne m'en voudra pas si j'enfouis au plus profond de moi mes deux godes gonflables. J'avais envie de me sentir bien remplie, et je les dilatai au maximum. Ma petite fente gonflée de désir s'exprimaient d'elle même en sécrétant mes humeurs intimes qui faisaient couiner la matière du gode dans mes chairs profondes. Mon anus dilaté irradiait d'une chaleur intense. La limite était mince entre la douleur et le plaisir. Mes fantasmes explosaient dans la tête l'un après l'autre. L'heure de tous les excès arrivait. J'étais prête..... prête à tout ce que l'on exigerait de moi.
Firan ne venait pas. Aurait-il oublié ? M'aurait il oublié ?
Avais je une raison pour qu'il puisse m'en vouloir ? ou simplement était il occupé à des tâches plus importantes. Je me refusais à une masturbation sans échange, mais mon corps était en demande si forte.. Je descendit à la plage, mis mon gag qui m'emprisonne la langue, maintenu par mon piercing. C'est douloureux, très douloureux, mais en focalisant l'énergie de la douleur sur un point le plus éloigné de mon puits d'amour c'était la seule possibilité de descendre la tension sexuelle qui m'avait envahie.
Mon maître ne viendrais sans doute pas ce soir. Je me sentais abandonnée. Abandonnée sans doute comme lui doit se sentir lorsque les autres soumises ou moi même tardons à nous manifester sur SL. Mon coeur battait dans ma poitrine, je le sentais très distinctement, comme enserré dans un poing. J'en ressentais d'avantage l'emprisonnement dans mon harnais. Prisonnière de mes émotions, de mon corps et de son trop plein de désir. Je quittai caribean un moment, à la recherche d'un donjon accueillant ou un maître voudrait peut être d'une petite salope comme moi le temps d'un soir pour se vider les couilles. Le corps parle plus fort que l'âme dans ses moments là, mais bien vite c'est l'âme qui le rattrape. Toujours. c'est inéluctable. J'avais le bues, assise là au milieu d'un donjon vide. Les donjons sont de plus en plus vide.
Les seuls endroits pleins sont les dancing et les camp. Ces camps ou l'on se sent entouré de zombies, de corps sans âmes dont le coeur, ouvert ne ressemble plus qu'à un portefeuille béant criant "$L....$L.... Que de tristesse soudain dans ce monde que j'avais tant idolâtré à mes premières heures.
Je quittai ma combi latex et mon harnais. Nue je me sentais bien, un peu arrogante face à ces valeurs que je n'apprécie pas vraiment. Je descendit dans le premier dancing français, ma petite fente à l'air, parée uniquement d'un top en filet rose. C'est moi, nue, sans artifice ni protections. Je vis, j'existe sur SL. Je ne suis pas comme vous et j'en suis extrêmement fière.