Déjà le second jour consécutif qu'Adore m'avait accordée, moment précieux où toute chronologie temporelle demeure suspendue le temps d'un instant dans les bras de ma superbe chérie. Second... ou dernier selon le point de vue que l'on prend. La rareté de nos entrevues me fait à chaque fois redouter que c'est la dernière , car jamais nous ne pouvons imaginer quand nous nous reverrons. C'est probablement la cause de cette mélancolie qui apparaît ce soir, le regret anticipé d'un départ prochain, le moment ou avant la séparation, on cherche à goûter chaque seconde, et quand les yeux s'abreuvent de chaque petite expression que l'on espère fixer en sa mémoire pour toujours.
Adore, je te dédie cette page de blog, ou mes mots peinent à matérialiser mes émotions