Je me fais peur parfois, à avancer dans certaines directions. Chercher le point de rupture pour gagner ma
liberté, savoir ou sont les murs qui la définissent. Asservir mon corps à mon âme en fait partie. Mais je dois avouer que cette expérience de soumise génère autant d'angoisse que de plaisir. Plaisir quand je suis sur
SL, angoisse quand je n'y suis pas et que je vais devoir me connecter. Je vis tout cela de manière si réelle que je me demande parfois si je ne joue pas avec le feu. Désacraliser mon corps n'est ce pas lui enlever sa magie. a l'image d'un moteur alimenté
goutte à
goutte avec l'essence qui le nourrit à chaque étincelle, cette même essence non contrôlée et libérée d'un coup explose et détruit tout à proximité. Tomber dans l'engrenage de la désacralisation en amène à chercher toujours plus, comme une drogue ou l'on s'accoutume, et qui nécessite une plus forte dose la fois suivante pour obtenir le même effet recherché.
Très habituée à mon gag
piercing qui pourtant m'a fait très mal lors de sa mise en place, je me trouve très sexy à garder la bouche ouverte à présent, en public.
Je me suis achetée à présent un autre gaga,
coinçant la langue à l'extérieur de la bouche dans un étaux, et avec un clou
piercing empêchant la langue de se retirer. Me regardant, il m'en vient à penser au Christ, à la souffrance qu'il a du endurer à la
crucifiction, et moi qui cherche le plaisir au travers de cela. Je suis perverse, cela ne fait aucun doute.
